Visage masqué, j’ai ma flasque et
Un bédo chargé pour me faire émerger
J’suis un peu dans l’coltard, j’dors depuis 10 ans
Du rap j’suis l’cauchemar j’le hante en m’branlant
Trop tente de m’surpasser mais finissent par s’lasser
Trop d’jambes veulent m’tacler mais finissent par casser
On n’calme pas un volcan en pissant dedans
J’lâche des rimes douces comme une pipe sans dents
J’rap sous codéine pour être plus lent
Les mots j’calcine, flow trop brulant
Le Game marche à piles, moi en triphasé
Technique, style et phrasé
Face à moi des concurrents décadents
J’ai cherché mais en vain, mon pendant
Mon rap fait l’effet d’un spliff café
Une fois face au MIC j’les entends tous chier
J’bute des bêtes de beat comme nul n’a jamais kicker
J’crache des flows d’fous les gens croient qu’j’suis piqué
Mais sous ma visière j’ai les yeux rouges et plissés
Passe une feuille que j’me roule un nem épicé.
Fuck les groupies moi ce que je vise c’est l’Billet
J’veux faire ma place, peut être finir au Tibet
Calé dans l’monastère à fumer comme Marley
N’en sortant qu’une fois par an à dos de Harley
Mais pour l’instant, à l’usine j’taffe à plein temps
Sur les dents, j’crache du sang et dans mon son ça se ressent
Comme on sent du piment sur le gland…
Comme on sent un coup d’lame dans le flanc…
Lyricalement phénoménal
La rime acérée pour faire mal
Flow cannibale, force animale
Il n’y a pas d’arts que je manie mal.